Barberousse

Produit par le ministère des Moudjahiddine en 2015, Barberousse (Serkadji) est un long métrage mettant en valeur le mode d'organisation judicieux des détenus du mouvement national pour l'indépendance de l'Algérie face à un régime carcéral impitoyable imposé par l'armée coloniale.
Réalisé par Mohamed Sahraoui sur un texte du poète Rabah Drif , la fiction de 94 mn, conforme aux faits historiques, a rappelé à la mémoire les moments de douleurs morales provoqués par les exécutions à la guillotine des combattants algériens et les séquelles physiques causées par les exactions et la torture.
La résistance et le courage des détenus algériens ont été répercuté dans une trame fragmentée où différentes situations au départ, finissent par converger pour servir la seule idée noble de la cause nationale veillant à sa continuité.
Une vingtaine de comédiens dont Brahim Rezzoug, Abdelaziz Guerda, Ferroukhi
Mabrouk, Mourad Oudjit, Amine Bouadda, Abdelhamid Rabia, Rabiaï Mohamed, Guennouche Wahiba, Sid Ali Bensalem, Ouaïl Souad, Tichoudad Rafik, Brahim Agachi, Larget Abderrezak et Mohamed Laouadi, ont donné vie au long métrage campant les différents rôles qui ont constitué un microcosme social de l'Algérie révolutionnaire.
Les acteurs distribués, jeunes pour la plupart, ont bien porté le texte interprétant des scènes dures d'atrocité, à l'instar de Mourad Oudjit, Ferroukhi Mabrouk ou la talentueuse Ouaïl Souad, promise à une belle carrière, qui a brillement rendu la détresse insoutenable d'une femme défendant farouchement son honneur.